Fáilte
Fáilte, c'est "bienvenue" en Gaélic, la langue officielle de l'Irlande.
Arrivé samedi matin, après une nuit calme et tranquille sur le navire "Pont-aven", me voici sur le sol Irlandais.
Au départ de Roscoff le temps était froid, couvert, et humide. Dans la campagne Irlandaise, c'est un superbe soleil qui m'accueille.
Je suis rapidement obligé de changer de tenue, mon pantalon doublé/étanche, est un beaucoup trop chaud, alors qu'en Bretagne il était adéquat.
Pour commencer, j'ai appris une chose primordiale ici, en France on met toute les bières dans le même tonneau, et bien ici on ne mélange pas les "Stout" aux autre bières.
En effet à mon premier Pub, en pleine campagne au bord d'une route, je demande une bière Murphy's, tout le pub s'est empressé de me corriger :
"Tu veux une bière ou une Stout ?"
"Heu... Une bière comme celle là... La noire... C'est pas une Murphy's ?"
Après moulte tergiversation, j'ai pu apprécier ma Stout, et mon premier contact avec l'autochtone : un peu brutal, mais très convivial, je n'ai pas eu la faiblesse d'accepter une autre pinte, je n'avai pas l'intention de dormir sur place.
La campagne n'est pas très différente de certains coins de Bretagne, mais ce n'est qu'un début...
Plouf dans la mer à 14°
10h00 ce dimanche matin, je traîne un peu sur mon petit déjeuner, c'est les rayons de soleil qui me traîne dehors.
Pas mal de couleurs à priori : le bleu du ciel, le jaune des genêts omniprésent, les couleurs vives des maisons (dans les bourgs surtout), le bleu-vert de la mer, et le gris des vielles pierres.
Petite pause déjeuner à Baltimore, pas loin du gros truc blanc.
Au détour d'un virage j'aperçois cette magnifique plage de Barley Cove, et au loin je vois des gens qui se baignent. ma première réaction "Ils sont malade, l'eau doit être gelé !", et puis je me suis repris en main "Ah ouais ! Mais si ils sont dans l'eau, pourquoi pas moi ?"
Après vérification : Ils sont bien malade, l'eau est gelé… et moi aussi.
Un peu plus loin, j'ai fait la rencontre de deux motard Irlandais, en promenade dominicale, J'ai voulut les suivre, mais me voyant dans leur rétro, ils ne m'ont pas laissé le temps de jouer, ils se sont arrêté au pub. on a bien discuté, autour d'un verre (seulement) de Murphy's.
Chacun repart de son côté, eux vers Cork (chez eux), et moi vers le nord vers un B&B conseillé par mes nouveaux amis.
Je n'ai pas le temps de descendre de moto que le patron de l'arc-en-ciel B&B me propose déjà le menu du soir, du lendemain matin, et me tend une "petite" Guinness.
Le conseil était bon, tout comme le menu et le bed : adresse à noter.
Les photos sont là :
Cache-cache avec le soleil
Ce matin, en voyant le ciel sombre et la petite bruine, j'ai mis mon pantalon doublé, ma veste polaire, et les gants d'hiver. Très rapidement la veste est retourné dans la valise, puis les gants d'été ont repris du service et vers 11h00 j'ai prétexté une pause café pour changer de pantalon.
Je ne verrai pas le soleil de la journée, par contre, il a été omniprésent, toujours derrière son voile de nuage, il a bien chauffé toute la journée.
J'ai fais le tour de la péninsule de Béara, chaque virage cachait un nouveau style de paysage, avec de plus en plus de moutons à éviter, sur la route.
L'hébergement que je cherchai n'était pas ouvert, dommage, il m'avait était conseillé ce midi, et l'endroit était magnifique, perdu au milieu d'une forêt très dense, au bord d'un lac (ou d'un loch). Cette semaine étant encore calme et la pluie moins présente, la propriétaire en profitait pour changer quelques fenêtres.
Très gentiment elle m'a assommé de question, elle voulait tout savoir sur ma présence chez elle. Sur ses conseil avisé je reprends la route pour aller me perdre au cœur du parc national de Killarney, 15 km de chemins de terre zigzagant sur le flan de la montagne, l'endroit est vraiment isolé. Ici il on ne fait pas à manger, il n'y a que de la bière et des chambres à louer : J'ai bien fait d'emporter quelques provisions (jambon, champignons, œuf et lard me fairons un excellent repas, plus des barre de chocolats et un paquet de gâteau, tout y est.
Comble du luxe, il y a même un accès internet libre.
Les photos sont là : http://picasaweb.google.com/pnicoulau/Eire
Temps Irlandais
Ce mardi aura était sous le signe de la pluie.
Ce matin, j'ai tardé à me lever, voyant la pluie par la fenêtre, puis j'ai trainé en discutant avec me hôte au petit déjeuner...
Ce n'est que vers 11h00 que j'ai pris la route, tranquillement vers le nord. Ici, les paysages sont magnifique mais je vais aller en chercher d'autre différent.
Un petit tour sur l'île de Inishhere, le carferry avait même une boutique de souvenir, mais l'auberge était en travaux, décidément, c'est le troisième hébergement que je trouve en chantier, ce doit être la période la plus propice aux réparations.
Au détour d'un virage, alors que la pluie est assez dense, je vois marcher sur le bord de la route deux surfeurs, avec leur planche sous le bras... Quelques mètres en contrebas, une belle plage rempli de surfeurs.
Enfin la journée se termine au coin du feu avec une tasse de thé pour commencer, et au pub, pour finir (mais sagement).
The burren way
Un peu de marche aujourd'hui, sous une fine bruine qui ne mouille même pas.
Je m'était engagé à moto sur un petit chemin, puis le chemin se réduisant de plus en plus, j'ai continué à pied.
Arpentant et escaladant de vastes étendu de pierres, j'ai fini par croiser un autochtone en 4x4, c'était le propriétaire du "champ" que je traversais : Surpris de voir une moto de route au portes de son il m'avait suivit, il m'a indiqué le chemin a suivre pour arriver au dolmen, puis m'a invité à le rejoindre au pub après mon petit tour.
C'est donc motivé que j'ai continué mon ascension, mais après plus d'une heure, toujours pas de dolmen, et je n'était plus sur le chemin balisé depuis bien longtemps. Bref, j'ai du comprendre à l'envers les explications : Retour à la moto, en route le pub : re-raté, pas de pub au(x) emplacement(s) indiqué, j'ai encore dû comprendre à l'envers, et mince, tanpis, je continue ma route vers le Connemara.
Galway, grosse hésitation : j'évite ou j'y vais ?
J'y vais, trés vite déçut par la banlieue, puis ensuite par la foule à l'intérieur. Je me suis laissé amadouer par un excellent Irish stew, et me voila ce soir encore à Galway city, le Connemara attendra...
Le Connemara 1
Couché tard, levé tôt. 7h00, un coup d'œil par la fenêtre, pas de soleil mais pas de pluie non plus. Allé hop, on va tenter de profiter du "sec" pour attaquer le Connemara, finalement, je ne verrais pas de pluie de la journée.
Le matin, grosse couverture nuageuse, petit à petit on sent que le soleil veux s'inviter. Vers midi il commence à percer, puis à 15h00 il est vraiment bien présent. Si bien que je fait une petite pause sieste en plein Connemara, je pense que j'ai pris quelques couleurs. Ce n'est pas évident de se poser, il fautl trouver un endroit ou le sol est sec, parce que ça à l'air d'une prairie, mais quand on pose un pied il y a de l'eau qui remonte du sol (de la tourbe).
Je suis surpris par le Connemara, avant de venir en Irlande, j'avais idée d'un truc super joli… les Irlandais que j'ai croisé dans d'autre coins d'Irlande ne m'en ont pas dis du bien, donc c'est avec certains à-priori que je commence la journée. Au début, je ne comprends pas bien, je vois pleins de lacs sous la brune/nuages, pas de photos possible, l'appareil n'as pas d'antibrouillard. Vers 8h30-9h00, sur les bords des lacs, je vois pas mal de pécheurs préparer et embarquer, à deux ou trois sur de petites barques. Et quand la brume laisse passer un peu de lumière on devine de petites embarcations partout sur les lacs.
Je continu, toujours déçu, quand je me rends compte que les lacs s'agrandissent, la brume se lève, les montagnes prennent place : le décors devient grandiose, peu de végétation ou regroupé par "îlot" en bosquet ou rares prairies verdoyantes. Les couleurs vont du gris des cailloux au jaunes pâle des herbes qui pousse sur la tourbe, ce n'est pas vraiment "joli", ni impressionnant, je ne sais pas comment décrire, le photos ne rendent rien d'intéressant. C'est juste grandiose, de vaste étendu désertique avec des lacs petits ou grands et des montagne chauves en fond de décor. Il n'y a que quelques montons perdu qui surgissent de nulle part, pour donner vie à ce Connemara.
Vers 18h00 , satisfait de ma rencontre avec ce Connemara qui me rappelle un peu l'Islande, je me pose dans la très jolie ville de Westport, petite hésitation au pub, je reste là ou-bien je continue de rouler un peu, le soleil est toujours là, il reste encore deux bonnes heure pour en profiter (demain il ne sera peut-être pas là).
Il y a la serveuse qui veux trouver un casque pour que je l'emmène faire un tour, deux vieux motard anglais qui me conseille le B&B ou sont installé pour la soirée, les conseils de certains autochtones vont finalement me pousser quelques 80 km plus loin sur l'île de Achill Island. L'île est très jolie, et assez peuplé, par contre mon hôtel n'est autre qu'une ancienne gare de chemin de fr désaffecté, je suis le seul occupant d'un énorme bâtiment isolé en pleine campagne, la patronne est la pour m'accueillir et me raconter l'histoire de l'île (presqu'île) et me conseiller tout les coins à visiter pour finir la soirée.
Quand je revient à ma gare, il n'y a toujours personne mais le feu est allumé. Pas d'internet ce soir, c'est du coin de feu, dans ma chambre, que je prend le temps rédiger ce compte rendu.
Connemara 2
Et oui, encore le Connemara, mais cette-fois-ci avec des photos à l'appui.
Long long sunny day
Ce samedi à était bien rempli, j'ai fait près de 400 km aujourd'hui, (comme hier !)
Ici tout le monde se félicite de ce beau temps. C'est le soleil qui me pousse toujours plus loin, j'ai même du tomber la doublure de ma veste (la polaire étant remisé depuis plusieurs jours).
Ce matin, petit déjeuner à Westport (comme hier), c'est la troisième fois que je passe dans cette charmante petite ville, je commence à connaître un peu et la serveuse de jeudi soir n'a toujours pas trouvé de casque, dommage, je l'aurai bien emmené avec moi.
Je finis ma journée dans un B&B à côté du Beach Pub, à la plage, pas de baignade, mais ça me démange un peu, on verra demain matin… Si,le soleil et moi, nous levons assez tôt…
Je comprends dans ce Pub, que les cuisines ferment, généralement, tôt. Et soit on vient pour manger avant 20h puis on vas se coucher, soit on viens vider les fûts et on peux au mieux espérer quelques "chips" (de bonnes grosses frites) pour éponger la stout. Personnellement, en soirée, je préfère les stouts, mais la majorité des jeunes que je vois boivent de la bière blonde le soir, c'est plutôt les anciens qui sont abonné aux bières à couper au couteau (il me semble).
Et re-plouf !
Petit déjeuner à 8h00 pour ne pas être en retard à la messe (pas moi, mes hôtes).
La journée s'annonces très ensoleillé, à 9h30 je passe devant une belle plage, mais je ne suis pas assez réveillé, il y a un petit vent. Vers 13h par contre, le soleil est bien là pas de vent ; Je tente la baignade sur la belle plage de Mullaghmore. c'est un lieux pour la sortie dominicale, il n'y a que des famille qui pique nique.
Non, je n'ai pas cramé, pourtant j'ai fait ma sieste quotidienne sur le sable chaud.
En fin de journée alors que je longe la côte par une route très étroite, je trouve un petit hôtel en bord de route, très sympathique, de la chambre, j'ai une vue magnifique sur le fjord et la mer.
Je fini ma journée en escaladant (par un sentier) "les plus hautes falaises d'Europe" c'est ce que dise les gens ici, mais il faut que je vérifie. Certes, c'est très joli, mais cela ne me semble pas si grand que ce que j'ai pu voir en Norvège, et je n'ai pas vu le Preikestolen (après vérification : Preikestolen 604 m, Sleive 601 m).
Ulster or not Ulster
Journée tranquille, le temps se refroidi, mais reste sec, le soleil est toujours présent.
En fin de journée, je fait un bref passage en Ulster (Un des 4 royaumes du Royaume unis) Pas joyeux, j'arrive à 17h50 en ville, pas grand monde dans les rue pourtant c'est un grosse ville avec beaucoup de commerces, la plupart sont en train de fermé ou sont déjà fermé. 10 minutes plus tard, tout est fermé il n'y a plus un chat dans les rue, la ville est vide.
Les pub eux, fonctionne, mais restent discret, personne en terrasse. Je me demande si le lundi est chaumé, mais non, alors que j'hésite à un carrefour un policier me demande de "bouger", étrange ambiance, je ne reste pas plus longtemps, la frontière n'est pas loin, hop demi tour et me voici de retour en République d'Irlande.
C'est pas mieux la ville aussi est triste et vide, l'hôtel, à priori sympa, dans un ilot de verdure entre la mer et le centre ville est vide et quasi désaffecté, ma chambre est propre, le salon aussi, mais le reste de l'hôtel semble inhabité depuis bien longtemps, une cuisine d'un autre temps, en chantier, d'autres chambres en chantier aussi… La nuit, je suis le seul occupant, et le matin ce sont les corbeaux qui me réveillent, en fait tout les grands arbres qui forment ce petit îlot de verdure abritent des nids de corbeaux en leurs sommets. Des dizaines de nids, peut-être même une centaine.
Ulster
Réveillé par les corbeaux à 7h00, le vacarme est insupportable, je me dépêche de filer sans voir personne. Le matin est froid, toujours sec, et ensoleillé, mais très froid.
Je suis le premier sur le site de la Chaussée des Géants c'est assez impressionnant, à 8h00 le personnel n'est pas encore arrivé, je quitte le site quand les premiers touristes arrive vers 9h30.
Belfast. Enorme différence entre les abords de la ville. J'ai passé pas mal de temps à faire le tour pour voir si les banlieues étaient différentes, mais non, tout est sinistre et glauque. Alors que le centre ville est moderne et très animé.
Je constate qu'il y a un grand mur, un peu comme à Berlin, en apparence inutile aujourd'hui mais je sais pas ce qu'est le quotidien ici.
Bref en fin d'après midi je regagne la République en allant vers Dublin. Escale dans une charmante ville, bien plus grosse que je ne l'imaginais Drogheda, à 60 km au nord de Dublin.
Je constate que la côte est est beaucoup plus peuplé, que le reste du pays, ce que me confirme mes camarades de comptoir du soir qui n'ont pas leurs chiffres à jours. Ils m'annonce que la République d'Irlande compte 3,5 millions d'habitant et que la région de Dublin en compte plus de 2,5 millions à elle seule. En fait c'est 4,5 millions pour le pays.
PS : Pour ceux qui râlent, on peut voir la carte avec la position de toutes les prises de vue. Position très précise puisque c'est l'appareil photo lui même qui enregistre la position GPS. Comme ça, vous pouvez vous faire une idée de mon trajet. Carte géographique de l'album.
De la préhistoire à Marks & Spencer
Visite touristique ce matin. des ruines médiévales pour commencer (en fait il y en a partout des ruines médiévales, en Irlande).
Puis un saut en arrière un peu plus grand : visite de différents sites pour finir par le Sí an Bhrú : Une construction de plus de 8000 ans, très impressionnant.
Puis un petit tour par la côte, ce n'est pas très beau, je file à Dublin.
Je me perd un peu dans la banlieue pour trouver le concessionnaire
Triumph, ils m'ont dis au téléphone "C'est simple c'est le même bâtiment
que Harley Davidson", seulement des Harley à Dublin, il y en a plein,
bref, la banlieue c'est morose, la banlieue c'est pas rose. Une fois
trouvé tout vas bien, ils ont toutes les pièces et le matériel pour
faire la grosse révision des 10000 km, par contre ce sera vendredi
matin.
J'hésite un peu… Je reste deux nuit à Dublin ou je vais me
promener un peu plus loin ?
Je vais rester et visiter un peu la
ville, jeudi est annoncé pluvieux, j'en profiterais pour faire des
visites à l'abri.
Je pose mes valise en centre ville et par au hasard des rues. Ce n'est pas dans un pub que je fini la soirée, même si quelques bières me sont passé dans les mains, c'est sur une petite place ou s'est déroulé un petit festival le Knockanstockan festival. Très rock, avec quelques cordes, du rock irlandais, je présume.
Dublin
Aujourd'hui, pas de route, c'est à pied que je retourne explorer Dublin. Je décide de faire le tour des classiques en pensant m'abriter de la pluie dans les musées.
Et bien non, toujours pas de pluie, des nuages, un peu frais le matin, puis chaud l'après-midi, surtout lorsque le soleil passe à travers les nuages.
Pour l'alimentation aussi j'ai fait le classique touristique : Un Fresh cod & chips au temple du Fish&chips (Leo ), quelques pintes au temple de la bière (ex usine Guinness).
Je n'ai pas compté les kilomètres, mais j'en ai fait quelques uns, je suis fatigué, ce soir ce sera dodo, tant pis pour les petits concerts live que j'avais repéré.
Vendredi 28 Mai 2010
Ce matin encore il fait beau, vraiment étonnant, je fais encore un peu de tourisme, dans la magnifique bibliothèque du Trinity College. Alors que j'hésite entre divers pubs ancien aux décors tout plus beau les uns que les autres, j'entre un peu par hasard dans un petit café/food-store, le meilleur coin que j'ai trouvé à Dublin : Un endroit calme et chaleureux avec de grandes tables en bois, "All organics & Fair Trade", un écriteau "Welcome, please take a seat, all tables are open" et des hôtes très accueillants. On me conseille l'irish stew du jour : c'est le meilleur que j'ai pu gouter. Et pour finir une petite tarte pomme/cannelle/noix, avec une boule de glace, et un des 15 chocolat chaud de la carte (Un bol de chocolat au lait avec un peu de poire de whisky).
Ensuite d'un coup de tramway, je retourne en banlieue, à la concession Harley Davidson, ou la moto est en train de subir le check-up des 10 000 km : Tout va bien, elle accuse un peu les kilomètres, mais cela semble normal.
En début d'après midi me voici, loin des bruits et immeubles de la ville au seins du joli parc naturel de Wicklow, Une petite excursion à pied dans les ruines du village et autour du "Lough" (Lac). après ces quelques pérégrinations, je trouve que ma journée à été suffisamment remplit, et pose mes valises dans un petit hôtel au bord du Lough (pas d'Internet au milieu des bois, au bord du lac, dans le parc naturel)
Samedi 29 mai. Ça sent la fin
Au réveil je suis rassuré, mais pas enchanté : Á 8h00, il pleut ! Je suis bien en Irlande.
Le temps de prendre un Irish breakfast, de discuter un peu, de ranger mes affaires, la pluie s'estompe. Je pars quand même avec le pantalon de pluie, mais dès la première montagne passé, le soleil parviens a passer à travers les nuages, et je constate que les nuages pluvieux, venant de la mer se sont arrêté sur les Wicklow Mountains et ne les franchirons pas de la journées : Le pantalon de pluie n'aura pas eu le bonheur de se mouiller. Je ne suis pas loin de Rosslaire, un des point de départ de Car Ferry, j'en profite pour faire un tour au port et voir si des bateau partent bientôt pour la France : Un dimanche un un autre mardi au départ de Rosslaire, ou bien samedi prochain au départ de Cork. J'avais déjà mis une option sur une traversé mardi, j'hésite un peu, puis me décide pour celui de dimanche, je vais finir mes vacances en Aveyron, et y apporter le soleil qui me suis depuis plus de deux semaines.
La journée se finira près du Hook Lighthouse, un gros phare au dessus d'une mer bien agité. Au pied du phare, un motard allemand qui vit en Irlande me dit qu'il vas passer la nuit dans un B&B très propre et sympathique pas loin de là, je le suis et on passe la soirée au pub voisin à parler moto avec des autochtones motards.
Dimanche 30 mai. Last stout
Petit déjeuner majestueux, le plus complet qui m'ait été servit, dans une vaisselle en porcelaine. Ce matin aussi le soleil est au rendez-vous, à 7h00 il me réveille à travers la fenêtre, à 9h00 il est un peu voilé mais à midi, il chauffe bien.
Je prend une dernière Murphy's dans un petit pub de campagne au bord de la route sur les tables extérieures avec des autochtones qui prennent le soleil en se disant que cela devrai bientôt changer, ils sont eux aussi vraiment surpris par le temps. Je suis impressionné à chaque fois que je compte les tireuses de bière dans les pub, celui-ci est perdu dans un hameau en campagne et compte pas moins de 12 tireuses différente (2 Guinnes, 1 Murphy's, 2 Bubweiser, 1 Carlsberg, 2 Heineken, 1 Bushmers (cidre irlandais), 2 Smitwicks (rouge irlandaise), et 1 Icy Budweiser).
Puis vient le temps de retourner au port de Rosslaire pour embarquer sur un petit ferry (seulement 11 ponts, y compris les cales), je n'ai pas était malade mais cela bougeait pas mal, une houle qui ne se voit pas quand on regarde la mer. La bonne surprise c'est que, ne m'étant pas pressé pour rejoindre la cabine, je la trouve occupé par deux personnes. En fait la veille la vendeuse s'est trompé dans mon billet, elle ma donné un billet pour la traversé de ce jour, et une cabine pour le bateau de la prochaine traversé, les cabines de ma catégorie étant toutes occupé, les hôtesses commencent par m'offrir le repas dans le restaurant chic du bateau, en m'assurant qu'elles vont me trouver une cabine pour la nuit. Au restaurant, je retrouve un petit groupe de joyeux motards avec qui j'ai attendu l'embarquement.
Tous se moquent de moi en me proposant la moquettes de leurs cabine 2 ou 3 ***, mais c'est moi qui rigole quand l'hôtesse viens me donner la clé de ma cabine 4**** avec hublot et balcon sans vis vis (le hublot sur un ferry, c'est plus que du luxe). Du coup je paie ma tournée pour une ultime irish stout.
Lundi 31 mai 2010
8h00, je prends mon petit dèjeuner sur le pont avant, il y a un peu de vent et beaucoup de soleil, la mer est calme. Petit à petit l'horizon se charge de silouettes, on approche de cherbourg.
Voilà, c'est fini pour ce petit voyage, très bien dans l'ensemble, les irlandais ont été très serviable et accueillant, malgré un ton sec et strict.
Je garderai quelques belles images en tête de ce périple. La culture Irlandaise n'est pas très différente de la mienne, je n'ai pas eu cette sensation ressentit en Islande, il faudra que j'y retourne c'est sûr.